Conférence : De la vision à la réussite par Nathalie ALSTEEN et Brigitte ANDRÉ – Juin 2011

Compte-rendu de la conférence:

Cette conférence a pour but de nous offrir un minitrip au fil des 8 principes du « self leadership » que vous découvrirez ci-dessous.

Chaque projet, et tout est projet (faire des courses, préparer la rentrée, un voyage, un projet professionnel, inviter des amis à dîner, …), est un « lieu de développement personnel » porteur de réussite.

Et qu’est-ce que la réussite ? Une définition simple et riche à la fois : un sentiment de plénitude et de bonheur que l’on éprouve quand on a atteint quelque chose de particulier.

Chaque projet nous confronte à nous-mêmes et à nos propres limites, il nous permet aussi d’apprendre sur nous-mêmes. Pour faire le trajet de la vision de notre projet à sa réussite, le voyage passe par les 8 principes du self leadership :

1. Aimer ce qui est, oser changer ce qui doit :
C’est la base qui consiste à oser regarder la réalité telle qu’elle est, soit mesurer les écarts entre ce qu’on a aujourd’hui et ce qu’on a envie de vivre. Faire le point sur ce que j’ai ou suis, n’ai pas ou ne suis pas et évaluer l’écart entre ce que j’ai ou suis et ce que je voudrais avoir ou être. C’est l’insatisfaction qui nous fait bouger.

2. Oser le point de mire attractif :
Oser mettre en point de mire, se représenter de façon visuelle, les résultats qu’on veut atteindre.

3. Se libérer du besoin de reconnaissance.

4. S’engager à 100% :
C’est-à-dire mettre tout ce qu’il faut au service de la réussite de son projet.

5. Se responsabiliser par le bon usage de ses émotions :
Lire ses émotions, les écouter car elles nous disent ce que nous avons à faire, elles nous donnent la bonne direction.

6. Tracer une route réaliste :
Parfois nous tirons des plans fabuleux sur la comète, qui nous empêchent d’arriver à la réussite.

7. Agir pour la réussite :
Agir, oser réussir, ne pas procrastiner et toujours trouver une bonne excuse pour ne pas faire ou reporter l’action.

8. Capitaliser sur l’estime de soi :
Créer notre socle de confiance et notre estime de nous est de notre responsabilité individuelle. C’est elle qui nous permet d’avancer avec un regard juste sur nous-mêmes.

En début de soirée, chacun de nous a eu la possibilité de passer le test de self leadership et en a reçu les résultats. Ceux-ci ont permis à chaque participant de situer comment il active peu ou prou son énergie pour réussir. L’énergie prend trois couleurs : rouge, orange ou vert. Le résultat de chaque principe se retrouve dans une des trois couleurs qui nous montrent comment nous actionnons nos compétences ; en rouge, nous ne les activons pas, il y a blocage, en orange nous les utilisons au prix d’une grande dépense d’énergie, avec risque d’épuisement, et enfin en vert, le résultat est facilement atteint car nous actionnons aisément nos compétences pour la réussite.

Pour revenir au titre même de la conférence : « de la vision à la réussite », pour garantir la réussite d’un projet, il doit s’aligner sur trois niveaux :

La politique ou vision,
La stratégie,
La tactique.

Comment passer de la politique à la tactique ou, si vous préférez, de la vision à l’action ? Par la cohérence entre une vision claire et une action alignée. C’est-à-dire faire en sorte que l’action s’inscrive en toute cohérence dans la politique décidée sans qu’elle soit remise en cause. Si quelque chose ne va pas, les moyens, l’action choisie, peuvent être aménagés autrement pour recoller à la vision.

Point d’attention : on peut se perdre dans le voyage de la vision à la réussite !

  1. Quand on a le nez dans la tactique, qu’on veut faire à tout prix et qu’on oublie la vision. Etre dans l’urgence et celle-ci est mauvaise conseillère.
  2. Lorsque, au niveau de la tactique, on remet en cause la politique définie pour le projet. D’où l’importance de la clarté en matière de décision : qui décide quoi s’impose. La négociation porte sur des moyens, non sur de la politique.
  3. Quand son projet est dans une force centrifuge et non centripète. C’est-à-dire qu’il se situe sur un axe fuyant, qui disperse et lui fait perdre son centre, son point d’ancrage. Alors que la force centripète est gagnante et centre son énergie sur « le point de mire »  du projet. D’où l’importance de se poser la question : pourquoi fait-on telle ou telle chose ? Pour soi, pour donner, ou pour être reconnu, auquel cas le projet ne nous appartient pas réellement.
  4. Quand on n’utilise pas les 8 compétences de self leader.

C’est en développant ces 8 principes que nous trouvons l’alignement juste ente nous et notre projet et que nous atteignons le point de mire visé, que nous passons de la vision à la réussite.

Tessa Dagnely.

Laisser un commentaire